G. Thomas*, E. Le Pape**, A. Perez***, E. Py-Leroy****, E. Mele***** & G.Tourinel******: *Médecin Principal, praticien certifié du Service de Santé des Armées ; **Médecin Principal, praticien confirmé du Service de Santé des Armées ; ***Interne ; ****Médecin, praticien certifié du Service de Santé des Armées ; *****Médecin Chef, praticien certifié du Service de Santé des Armées ; ******Médecin en Chef, praticien certifié du service de Santé des Armées, Chef du service de psychiatrie de l’Hôpital d’Instruction des Armées Robert Picqué.
Texte paru in Revue Francophone du Stress et du Trauma 2010, 12(2). 101-105.
Résumé : Quand le temps suspends son cours : à propos du traumatisme psychique et de ses suites. L’une de nos croyances communes est que nous avons le temps. Temps de grandir, temps de mûrir, temps de faire des projets. Certains évènements de vie viennent remettre en cause cette certitude. L’annonce d’une maladie grave, la perte d’un être cher, vont confronter le sujet à l’inéluctabilité de sa finitude. Qu’en est-il du traumatisme psychique ? La singularité de cet évènement est qu’il expose la personne qui le vit à la réalité de sa mort. Quelles en sont les conséquences sur sa perception du temps ? Quelles en sont les conséquences sur la prise en charge ? C’est ce que nous nous proposons de décrire dans cet article.
Abstract : One of our most common beliefs is that we have time. Time to growth, time to mature, time to do project. Some life event, break this certitude. When come a serious disease or the loss of a parent, subject is confronting to the idea of his end. What about psychic trauma? Singularity of this event is the exposure of one subject to the reality of his death. What are the consequences on his time perceptions? What are the consequences on the following? We will expose those in this paper.